Nous sommes arrivés à Saint-Martin sur Ecaillon en passant sur les pavés de Paris-Roubaix situés à... 50 mètres de la Rose laitière !!! C'est un signe, la journée s'annonce vélocipédique ! ;))
J'ai donné rendez-vous à Thierry Deguledre dans le joli petit village de Beuvry-la-forêt. Monsieur Paris-Brest-Paris nous attendait calmement, comme à son habitude, sur la place de l'église avec son cousin Jacques. Il l'avait véhiculé jusque là. retenez bien le nom de ce Jacques, j'y reviendrai.
Sur le coup de 8h20, nous y allons. Les 110 premiers kilomètres se passent sans encombre. Le parcours est plat, légèrement venteux et le ciel est encombré. Quelques gouttes nous tombent dessus, mais on passe à côté du gros. Nous suivons les flèches d'une randonnée que le club de Boulogne avait organisée la veille. Elle faisait l'étape, justement. Le fléchage est correct. Un groupe d'Anglais fait de même, nous les dépassons en les saluant et continuons à notre rythme. Le seul pépin, c'est que quelques routes sont barrées pour des organisations locales. C'est le week-end !!! Et mon père de nous perdre pour nous retrouver et nous perdre à nouveau.
Il nous rattrape définitivement peu après Isebergues, la configuration du terrain change alors fondamentalement. Il passe à moins plat !!! Et le vent forcit. Les flèches nous mènent dans la vallée de l'Aa (rivière connue des cruciverbistes), mais le parcours emprunte une énorme ligne droite qui serpente sur les crêtes locales (la route de Brunehaut). A partir de cette route vallonnée, Thierry et moi avons goutté à des rafales permanentes qui nous faisaient tanguer sur la route. Le vent est à décorner les boeufs; Nous sommes à 15 à l'heure. Nous n'avançons pas. Même dans les passages plus plats, j'ai l'impression de grimper un col. Il faut s'accrocher littéralement au guidon. Les descentes ne sont loin d'être une partie de plaisir !!!
A 65 km de Boulogne, une longue descente protégée par la forêt nous mène à Longfossé. Nous tournons à gauche pour nous rendre dans la première "côte" de la journée. Après cette partie de manivelles sous ventilateurs, la bosse me paraît presque insignifiante. Elle monte à 11 % !!! Peu avant ce GPM (4° cat), Thierry, change de roue arrière : sa cassette est dévissée et il est en train de forcer comme un boeuf. Je comprends alors pourquoi il semblait avoir si dur dans la route de Brunehaut.
Nous descendons dans une vallée dans laquelle j'aperçoit une magnifique ferme à laquelle on accède par un gué, carrément !! C'est pour ça aussi que je fais le tour.
Au bout de cette jolie vallée plutôt appréciable, car à l’abri du vent, nous tournons à droite pour emprunter la route de Frencq (Schleck ????). Au sommet d'une bosse, nous nous ravitaillons et voyons fondre sur nous le groupe d'Anglais de tout à l'heure. Nous prenons le temps de faire connaissance.
Nous les quittons... à nouveau très rapidement : il doivent attendre un de leurs camarades complètement vanné (c'était son premier 200) et puis, l'épouse de Thierry est déjà à Boulogne.
Bref, ça monte, ça descend. C'est jouette jusqu'à cette longue route qui file vers la finale. On monte d'un côté, on monte de l'autre et on se retrouve dans le la bosse d'arrivée. Je regarde mon Bryton, il indique 15 % au début et ne descend en dessous des 10 qu'au replat à 400 mètres de l'arrivée.
Nous retrouvons la femme de Thierry et son fils, ainsi que Jacques - vous vous souvenez ? - qui a, dans l'après-midi, versé un don au profit du TPA. Quel personnage, ce Jaqcues !
Et les pros ?? L'échappée matinale aura toutes les peines du monde à se maintenir jusqu'au direct ou alors elle a intérêt à entamer la longue ligne droite avec 15 minutes d'avance. Inenvisageable à l'heure actuelle!! La route de Brunehaut sera fatale à beaucoup d'hommes. Ca va bordurer à mort, si une équipe décide de mettre le pétard. Par contre, tous les favoris (hormis ceux qui auront été piégés par une bordure éventuelle) n'auront pas trop de mal à se maintenir à leur place dans le classement. Pour l'étape, ça va se jouer dans la dernière côte. les autres ne sont pas assez dures pour faire la différence chez des gars encore frais. Et là, cette dernière bosse pourrait sourire à Phil. elle a toutes les caractéristiques qui lui conviennent. Courte, raide, avec un replat où il peut relancer. S'il est en forme, c'est pour lui. Sinon, mon énoooooorme favori pour cette étape se nomme Peter Sagan... encore.
L'anecdote du jour : Thierry pensait que mon entraînement expliquait la différence de pulses (plus de 20) sur la longue route. En fait, pas du tout. C'était simplement son matériel qui lui jouait un tour. Vous auriez dû le voir quand on lui a changé sa roue. Il était aux anges... et il m'a mis une de ces mines !!!!
Le souhait du jour : avoir des conditions atmosphériques normales !!!
Ce soir, nous logeons à Abbeville, à 50 mètres de l'arrivée !! Merci beaucoup à nos deux logeurs et amis.
A demain
Bonjour ,mon grand
RépondreSupprimerça y est la technique informatique passe mieux !!!et oui!
c'est vraiment gigantesque ce que tu fais,
Merci pour ceux, qui pourront guérir grâce à toi
je t'aime
maman
beaucoup d'encouragements et félicitations pour votre action
RépondreSupprimerDanielle Mas d'Atuech
Merci Danielle.
SupprimerA très bientôt au Mas.
Et bin, c'est une aventure. J'envie les rencontre que tu fais tout en pédalant!
RépondreSupprimerA demain à l'arrivée, pour 3 jours de total repos pour toi! Oui Ron est en grade forme ( 15 jours sans scelle tu as de la chance). Enfin, pour laver le vélo... c'est déjà ça ;-)
Biz
ChrisC
Pour l'étape Epernay-Metz, pas de soucis, j'adopte la "méthode" Anquetil. Carburation au Champagne ;-)
RépondreSupprimerRon
je serai théoriquement à tes cotés pour le début de l'étape de st paul trois chateaux.thierry sossong également? très bon boulot.mony pauly.
RépondreSupprimergros encouragements du clan de l'allure libre de marbehan.ça bouge très fort dans le sud. pauly.
RépondreSupprimerça bouge très fort dans le sud.m pauly
RépondreSupprimerNiice blog
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