mardi 29 janvier 2013

Dans la Beauce, de Bonneval à Chartres.

Au réveil, je sens le tendon qui tire, mais ça devrait passer : la douleur a disparu. Comme me l'a conseillé Gilles Lempereur, le "prof en massage" de mon père, je vais bouffer aux anti-inflammatoires (dose de cheval).

Après une bon petit-déjeuner, nous saluons Odile (encore une, décidément !!) et son compagnon qui nous ont reçus comme si on était de la famille. Merci encore à eux pour toutes leurs petites attentions.



Nous effectuons la plus grande liaison du tour : près de 400 km. Nous remontons toute la France et passons en revue les départements avec "Loire" ou "Loir". Et il y en a !!!! Nous arrivons sur place assez tard.

En approchant de Bonneval, il n'y a plus de relief !!! C'est tout plat !!! On peut distinguer la silhouette d'un silo à grains à une trentaine de kilomètres. Je l'ai d'ailleurs confondu avec une église, et une grosse, encore !!! Bref,  le hasard a voulu qu'on passe à côté et on a pu vérifier. Aucune confusion possible. On est bien dans la Beauce !!!! Le grenier à blé de la France, c'est ici !!!!!

Nous arrivons donc à Bonneval, petit village perdu dans cette étendue jaunâtre. Je me prépare et m'élance dans un contre-la-montre "géré".

Le tendon d'Achille, penser au tendon d'Achille !!!! Ne pas me laisser aller. Pédaler de la jambe gauche... uniquement !!! Me sentir unijambiste... Il faut que je sois concentré. C'est absolument nécessaire.


C'est ainsi que je traverse l'Ossau et le Loir. Je pédale calmement et profite, malgré tout, de mignons petits endroits comme Dangeau. Le passage de l'Ossau constitue à peu près le seul dénivelé du jour. :))) 


C'est désespérément plat !!! Quel changement en deux jours !!! Je ne suis plus dans les Pyrénénes et j'ai du mal à m'y faire. C'est assez brutal comme transition !! En plus, il n'y a pas de vent !!! Aucune difficulté !!!

Je me dis que, finalement, c'est peut-être mieux ainsi. Je déroule alors jusqu'à Chartres en évitant de me blesser davantage.


Après quelques recherches dans Chartres, nous trouvons l'arrivée, à l'ombre de la cathédrale.


Deux heures de vélo pour l'avant-dernier jour de selle. C'est un retour au calme, en quelque sorte. Les médicaments font leur effet : je sens beaucoup moins ce fichu tendon.

En attendant Séverine, qui doit venir nous chercher dans le centre après son travail, nous prenons un verre avec mon père, sur la place de l'hôtel de ville, à côté du mémorial Jean Moulin, à quelques mètres de la cathédrale. Nous savourons d'autant plus que nous avons tous deux conscience que ce sont là les derniers instants de ce tour que nous vivons, seuls, lui et moi. Un duo, un couple et tout ce qui va avec : les hauts et les bas. ;))))

Un peu plus tard, nous sommes accueillis par Séverine et son mari, un couple d'archéologues. Ils ont une délicieuse petite fille. Ils s'occupent des fouilles dans la périphérie de Chartres. Le prof d'histoire est tout ouïe. Nous passons une soirée très agréable. J'y retrouve avec beaucoup de plaisir Robert, le père de Séverine, que je n'avais plus vu depuis un certain temps.


Nous les quitterons donc demain pour nous rendre à Rambouillet, à trois quarts d'heure de là, pour y prendre le départ de la DERNIERE ETAPE. :(((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((



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