samedi 7 juillet 2012

Mâtés, les raidards !!!

Ce matin, nous nous sommes levés tôt : 6h45 pour partir de Frahier à 8h30 !! Magnifique le timing !! Nous avons pris congés de nos hôtes charmants et disponibles, Philippe et Elisabeth (et une de leurs filles Marie déjà partie à l'école).



Je pars de Belfort toujours accompagné de Ronnie. Dès l'échauffement, je sens mes jambes lourdes. L'arrivée de la veille à laissé des traces, c'est clair.

A peine 20 km plus loin, nous entamons la première montée pas trop longue, ni difficile, mais pénible vu la forme que je détiens à ce moment. Nous enchaînons de suite avec la côte du Passage de la douleur. C'est la suite, en quelque sorte de la première. Avec un tel nom, on c'était dit que ce serait un mur. C'est dur, oui, mais ça passe... pas dans la douleur, mais péniblement.

On descend à stock et entamons directement la côte de la Maison-Rouge. Elle est longue, bon dieu qu'est-ce qu'elle est longue. je la trouve interminable : j'ai des jambes de plomb ! Et la suivante, c'est rebelote ! Un peu moins de 8 km à se farcir avec un déclivité "entre deux" (de la pente, mais roulant tout de même). Je déteste ce genre de truc. J'ai envie de mettre du braquet, mais je ne peux pas : je dois penser à la suite et encore une fois, mes guibolles ne répondent pas !! J'enrage !! Finalement, pour faire passer le temps, je décompte les cols !



Peu après Saint-Brais, au moment où je m'arrête pour mettre une (ou deux) couches supplémentaires, il nous tombe une drache de montagne subite, mais heureusement très courte. Je me réfugie dans la voiture !! elle dure une dizaine de minutes. Je préfère ne pas être sur le vélo à ce moment !! Ca se calme et je repars. Ronnie, qui a décidé de m'être plus précieux en restant dans le véhicule, me passe ses jambières. J'ai mal aux genoux et je redoute une tendinite. Je dois donc les couvrir. C'est indispensable pour durer. C'est couvert que j'entame la descente vers Glovelier. Elle est roulante et j'en profite pour faire tourner les jambes.

Je me dis que les trois grosses pentes qui restent vont être sacrément indigestes. C'est avec appréhension que je commence à grimper cette longue ligne droite impressionnante de quelques centaines de mètres à 14-15  % et qui continue après. D'entrée de jeu, j'adopte un rythme. Je suis bien aidé par la rigidité du duo vélo-roues et par le 36/28 que j'ai fait monter chez Eddy Denis. Ce rythme m'amène sans trop de problème, finalement, en haut de la bosse. La descente est d'enfer !!! Je roule à tombeau ouvert entre rochers et torrent. C'est fantastique. La route est sèche, je peux prendre quelques risques? Y en a marre d'être sur la réserve !

Il y a peu de distance entre le pied de la descente et le col suivant, la côte de la Caquerelle. Le souvenir qu'il me laissera, ce sont les magnifiques paysages qui l'entourent. Sinon, c'est toujours tout droit... ou à peu près. Mais ça passe, et plutôt bien. Je me sens dans le rythme pour gravir des raidards.

Après un petit détour sans conséquence, j'entame le fameux col de la Croix. Je suis accompagné par un cyclo sympa avec qui j'ai parlé du projet tout au long de la pente. C'est une première.


Il est compliqué, mais pas très long, ce col. Au sommet, j'attends mon père qui, d'habitude, s'y trouve depuis belle lurette pour une photo. Point de paternel, point de Ronnie, mais ma soeur et les petites sont là. Que se passe-t-il ? Et bien, tout simplement, une dame qui avait entamé la conversation avec mon père - notez que ce n'est pas compliqué - a été sensible au défi et nous a passé dix francs suisses.

(les 10 francs suisses)

 Bref, je dois faire une "deuxième prise" pour la photo !


Au bas de ce col, il reste une douzaine de km. Je les avale à toute allure. Mes sensations étaient revenues au cours des ascensions des trois derniers raidards. Et là, J'en profite un maximum. Ma soeur m'a dit (ce n'est pas moi qui le prétend !) que je n'ai pas été en dessous de 38 km/h avec des pointes à 54 ! Bon, après plus de 1500 km dans les jambes, elles répondent encore bien, ces gambettes, tout compte fait.

JE LES AI EUS, CES RAIDARDS !!!!

Je suis attendu par Christelle et mes nièces, à l'arrivée. Je me répète, mais c'est un pur bonheur qu'elles soient venues avec leurs parents.



Nous avons soupé à Porrentruy tous ensemble : Christelle, Ronnie, Sasha et Jill retournaient en Belgique après 3 jours passés sur le TPA. Puis, nous sommes arrivés - un peu tard - au château de Salher. Ce n'est pas un château médiéval, comme celui de Jaulny. Il a été construit peu après la révolution industrielle.

Et les pros ? Ce sera une lutte de costauds !! Et les premiers qui passeront le col de la Croix se disputeront la victoire à coup sûr. Personne ne reviendra sur eux. Et pourquoi pas une attaque dans la dernière desccente ?? Attention aux chutes dans Porrentruy. C'est sinueux à moins d'un km de l'arrivée !! Un nom ?? J'en serais bien incapable aujourd'hui.

Bon, mon compteur est resté bloqué à 3, d'après ce que je sais. Cela dit, c'est à chaque fois par un sprint massif que ça s'est terminé. Qu'est-ce qu'il fout le Cav' ???

L'anecdote sur jour : c'est l'histoire du premier parrainage "sauvage" de cette dame suisse qui a remis 10 francs à mon père.

A demain.

10 commentaires:

  1. Demain c'est plus calme le clm ça fera du bien
    Bonne route mon grand
    maman

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  2. Le Cav, le Cav... 1 sur 6...
    No comment je l'aime pas.
    Point.
    Par contre "Le Rudy"
    Ah! ça oui. lui je l'aime.
    Rien à voir avec ce "fausses dents ultra bright" ni avec cet "allemand stéroïdé" et voir mieux qu'un Sagan

    Bref, je peux dire que je connais un Terminator et que je suis fier de lui.
    Roger

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  3. Le cav? Il tombe, encore et encore. Comme beaucoup d'autres. Qu'il reste bien à terre... Et ne l'imite pas...

    Et bon courage dans les Alpes qui se profilent...

    Pascal, de retour des Alpes justement...

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  4. Wouahhh .... c'est tout ce que j'ai envie de dire ! c'est devenu le rituel du matin de lire les "news". J'admire.... dans tous les sens du terme !! Biz. Mich

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  5. Vas y, continue et que la semaine à venir avec madame te donne un bon coup de fouet. Laeti

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  6. C'est avec beaucoup de plaisir que je lis les news .....faut le faire!
    Bravo!
    Mamcy

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  7. ouiiii tu vas le faire ! ... et le masseur dans l'histoire, il se débrouille ?
    Ingrid

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  8. oui le masseur et en plusil discute en cours de route et nest pas a son boulot.
    C est quoi ça.........pas sérieux Denis.chance que son fils l est plus.
    COURAGE
    Chantal W

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    1. Au final, Chantal, encore heureux que je l'aie eu, ce gps, masseur, ravitailleur,...

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