samedi 19 janvier 2013

La languedocienne, la prise de conscience !!

Nous avons vite quitté l'hôtel impersonnel, direction Saint-Paul-Trois-Châteaux. J'y rejoins ma famille sur le lieu du départ réel. Le soleil est radieux. La journée s'annonce sous les meilleurs auspices.

Je m'habille sur la parking d'une banque. Ma cousine en profite pour faire une séance photo... No comment ! Par contre, je me rends compte - après coup -  que j'étais vraiment affûté !



Après ce sexy-shoot (... ou pas !), nous nous rendons avec mon oncle en pays connu, celui d'Uzès. J'y passe mes vacances depuis que j'ai onze ans. Je connais cette région par coeur et il me tarde d'y poser mes roues !!!

En chemin, nous embarquons Georges dans l'aventure du jour. Françoise et lui avaient prévu de loger sur le parcours. Côté pratique, il peut en remontrer à tout le monde, mon Georges !!! :))) Un peu plus loin, nous prendrons également Jean-Claude dans le groupe. 


Une dizaine de kilomètres après Bagnols-sur-Cèze, au lieu-dit "Les Abeilles", sur la route qui mène à Alès, nous sommes accueillis, tous les quatre, par une petite dizaine de personnes, toutes des connaissances (autochtones ou vacanciers). Que c'est bon de me sentir soutenu, de ressentir cette fraternité qui suinte à ce moment précis. Mon oncle décide de rentrer chez lui au court. J'ai été content et fier qu'il roule une paire d'heures avec moi sur le périple. Il y a participé. Pour moi, c'est important. A mes yeux, ce mec, c'est plus qu'un oncle, c'est un mythe.














C'est ainsi que nous nous en allons, Georges et moi, accompagnés pour quelques kilomètres encore par Jean-Claude. Ce "jeune" gars, extrêmement sympathique, nous quittera du côté de Fontarêches, magnifique petit village que nous traversons peu avant d'entrer dans Uzès.

C'est à deux que nous pédalons dans le Languedoc profond. Nous contournons le Pic Saint-Loup en passant par des endroits au nom pittoresque (Viols-le-Fort, par exemple... nous nous y sommes hâtés !!!!) ou tout simplement magnifiques.


Après quelques heures et plusieurs "bossettes", nous arrivons tout doucement en vue de Sète. La route d'approche est vraiment dangereuse. Nous décidons de prendre celle qui longe le littoral. Même si ça rallonge le parcours, c'est plus sûr. Enfin, c'est ce que nous croyons : un redresseur de torts nous fait sentir à sa manière que aurions dû emprunter la piste cyclable. C'est la seule fois en trois semaines où j'ai failli avoir un pépin.

Bref, je décide de me dépêcher pour arriver au plus vite à Sète et retrouver le calme. Je m'y attèle tant et si bien que Georges est dans le rouge... avant la grosse difficulté du jour, le Mont-Saint-Clair. Et c'est quoi, cette petite montée ??? C'est ça !!!!!


Une séance photo - méritée - plus tard, nous filons vers le Cap d'Agde. Nous passons pile à l'endroit où j'avais pris une des premières vidéos de ce blog lors du stage de carnaval ici-même (c'est la séquence remember). Nous nous arrêtons à Marseillan-Plage pour des raisons de sécurité et nous y sommes attendus par mon beau-frère et sa famille, ainsi que par le Docteur Letiexhe, son fils et sa fille (que j'ai eus en classe...).


Michel, c'est le prénom du doc, nous invite à boire un verre chez lui, à Vias. Nous passons une petite heure tous ensembles. Nous y sommes rejoints par Roland Cordonnier (un équipîer du GCV, sans qui je n'aurais pas gagné à Polleur en 2011 - j'en profite pour le remercier "officiellement"). Nous passons un instant chaleureux, mémorable. J'y prends conscience que le tour est gagné et qu'à partir de maintenant, rien, plus rien ne peut m'arriver.

C'est alors que je décide de profiter de chaque instant et d'envoyer valdinguer le blog et ses contraintes qui m'empêchent de faire plus ample connaissance avec mes hôtes qui me logent gracieusement. Je prends conscience que je me dois de les remercier en partageant avec eux la soirée que je passe chez eux. Tant pis pour les lecteurs, il sera toujours temps de raconter plus tard - ce que je fais à l'instant précis, au demeurant.

Donc, après une heure et deux rosés, nous nous rendons avec mon père du côté d'Ouveillan, près de Narbonne. Nous y sommes reçus par Madame MORA qui nous fait visiter la maison et nous installe. Après la douche, je descends et suis littéralement cueilli par Jean-Louis, notre hôte, qui me dit, avec ce savoureux accent du Sud :

- Tu es Belge ? Tu aimes la bière ! J'ai une bière. Tu veux une bière ? Je te donne une bière. C'est de la Leffe. J'en ai ouvert une tout à l'heure. J'en bois que la moitié à la fois. Il faut être Belge pour la boire toute d'un coup ! Tiens, je te l'ouvre !!!

Et je me retrouve avec ma Leffe en main en train de me dire que je vais passer une bonne soirée !!!! Et quelle soirée : on commence à parler de tout et de rien avec nos hôtes prolyxes et sympathiques. Lui est un vrai personnage de Pagnol. Un ancien agriculteur avec le coeur (et un melon) sur la main !! Elle est un petit bout de bonne femme qui a le don de mettre à l'aise. Nous devisons, décontractés, autour d'un verre (qui n'arrête pas d'être plein) et d'un barbecue que nous entamons à... 10 heures du soir !!! Nous y sommes rejoins par un couple dont l'homme est un des organisateurs du festival du film de Cognac. Belle ambiance  et belle soirée. Nous allons nous coucher à 1 heure du matin, sachant que le lendemain sera dur.

Un préparation à la Anquetil, en somme !!! :))))

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Si vous voulez laisser un message, sélectionnez "Anonyme" dans le menu déroulant "Commentaire".

N'oubliez pas de le signer...