lundi 9 juillet 2012

Un clm, c'est bien. revoir la famille, c'est (beaucoup) mieux !

Avant d'en venir au clm à proprement parler, je tiens à saluer Jean-Louis et Marie ZILL avec qui nous avons déjeûner dans le superbe château d'Exincourt. Nous avons passé un agréable moment en discutant ski nautique, TPA (évidemment), mais encore bien d'autres sujets. Nous nous sommes quittés pour préparer, chacun, notre journée. Nous ne les avons pas revus, mais, lors de notre départ, la gentille jeune dame avenante qui s'occupait de nous en l'absence de Madame MAETZ, nous a remis un chèque. C'était la contribution de ce couple rencontré (et apprécié) le jour même le temps d'un petit-déjeûner. L'aventure humaine continue !!!! Merci à vous, Jean-Louis et Marie. Je dois dire également à Marie, si elle lit ce message, que la purée d'amande pressée est un régal chaque matin. ;))

Nous avons pris congé de nos hôtes qui nous avaient si bien accueillis dans cet écrin sochalien...



... pour nous rendre devant les magnifiques salines royales d'Arc-et-Senans.


Le départ est donné juste devant et s'en va vers le Doubs pour suivre son cours sur une dizaine de km. Vers le 8ème, une côte à 3% vient freiner les ardeurs du Tony Martin que je suis - ou plutôt que je m'imagine être. Je dois la monter au tempo, mais je ne fais que ça depuis le début du tour. C'est temporaire et ça passe sans aucun souci. Je redéploie toute ma puissance (tout est relatif !) sur les rives retrouvées de la rivière jusqu'au cimetière de Quingey. C'est le début d'une bosse assez sévère au début avant de tourner à gauche sur la nationale et de continuer à grimper encore quelques centaines de mètres. Je domine la vallée du Doubs, mignonne et cossue. Au sommet, il me reste une vingtaine de km à parcourir.






Boussières et Montferrand-le-Château me gratifient chacun d'une belle bosse également. Moins longue et moins pentue que celle de Quingey, mais je ne peux passer "en force".

Les 18 derniers km sont faits pour les vrais rouleurs, ceux qui savent pousser les watts. J'en fais partie. :))


J'arrive très rapidement à Besac où l'arrivée est plutôt technique avec une descente au tournant serré où il faut garder de la vitesse sans enfreindre les lois de la gravité ! Tout un art. Moi, la vitesse, c'est l'élément sur lequel je préfère jouer ! La gravité attendra bien un peu...

Et me voici à l'arrivée jugée devant le centre "Micropolis" de Besançon au sommet d'une bossette où les pros pourraient perdre quelques secondes s'ils n'ont pas gardé suffisamment de vitesse dans la fameuse descente dont je vous ai parlé.


Nous avons aussitôt remballé mes affaires et, mon père et moi, avons filé dare-dare, vers Dompierre-les-Ormes, dans le Mâconnais où mes filles, mon épouse et ma cousine avaient pris leurs quartiers.

Je n'étais jamais resté aussi longtemps sans les voir, mes trésors. Les serrer, les câliner, les embrasser est et reste un bonheur indescriptible...

Quelques heures plus tard, il était déjà temps de nous séparer. Ca ne s'est pas trop mal passé, puisque Bon Papa était resté avec Elise et Emma. Pour Louann, c'était un peu plus dur, mais, comme d'hab, elle garde tout pour elle. Seuls quelques gestes signalent son embarras.

Cependant, nous devons y aller : nous sommes attendus, Françoise (qui a relayé mon père) moi, dans la propriété de Jean-Luc et Elyett CANARD, viticulteurs à Emeringes. Pour les connaisseurs, c'est le village juste à côté de Juliénas. Ils y ont des vignes et produisent donc du Juliénas. Cela dit, ils possèdent également des terres dans la commune voisine : Saint-Amour ! C'est Elyett qui nous accueille et nous ouvre une bouteille de Saint-Amour de la cave CANARD. Nous en dégustons un, ou deux... ou trois verres en palabrant sympathiquement avec cette dame qui, d'ordinaire, se mêle très peu aux hôtes. Quelques points communs entre les deux femmes fera en sorte qu'il en ira autrement !

Pour finir la soirée en beauté, nous nous offrons un petit resto à Juliénas. Au menu : volaille et crudité ! Qu'est-ce que vous croyez !!!! Demain, c'est le Grand Colombier, faut pas l'oublier !!!!

Belle journée, belle soirée !

Et les pros ? Vu le dénivelé de 576 mètres !!!!!! Je ne vois que deux nom : Evans et Wiggins. Avantage au premier !

L'anecdote du jour : je ne fais pas rentrer mes retrouvailles familiales dans les anecdotes, c'est tellement essentiel ! Du coup, comme vous vous en doutez, il s'agit de la rencontre fortuite, décontractée et généreuse de la famille ZILL. Un rayon de soleil matinal.

A tout à l'heure.

5 commentaires:

  1. Salut Rudy,
    Bravo pour ton courage et ton abnégation dans ce défi.En parlant de rayon de soleil tu devrais nous en envoyer quelques uns ici sur la région.
    A bientot.
    Philippe et Régine Hinque-Adam

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    1. T'es fou, Philippe, le soleil, c'est la seule chose que je garde !!!! :)))

      A très bientôt

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  2. bravo et courage ca a l air bien plus dur que de suivre une pelouse.tu devrais me reconnaitre.bisous a vous tous

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  3. Je suis trop fier de toi mon oncle adoré!! Quelle expérience de fou... Comme quoi dans la famille, on est des rêveurs mais on les réalise nos rêves. :) Je te suis d'ici et je suis contente que tu aies revu les filles et que tu sois avec Françoise. :) Courage pour la suite!!

    Pleins de bisous de Belgique

    Oriane

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    1. Merci, ma nièce, de m'avoir encouragé de là-bas. Et, comme dirait l'autre, "faites que vos rêves dévorent votre vie afin que votre vie ne dévorent pas vos rêves" (Emilie Jolie). J'ai de la culture, non ?? J'ai surtout trois filles !!!!! :)))

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